22 nov. 2013

14/03/2014 : Paris - - - >Tokyo

La date est là, inscrite dans le marbre (du billet électronique reçu par mail), on ne peut plus faire marche arrière, en tous cas sur les frais du billet d’avion car il est mien. Je m’envole donc de Paris le 14 Mars 2014, en direction de Tokyo.

飛行機の切符を買っておきました。2014年03月14日に日本へ行く予定です。ドイツで途中降機があって、15日に東京成田空港に着きます。また日本で!

C’est tout ! L’info est dite, on s’arrête là pour cet article ? Mais non, je vais vous parler un peu de ce choix crucial pour un voyage au Japon.

Quand on part aussi loin, le voyage fait partie de l’expérience et ce vol d’un minimum de 11h30, dans le cas d’un vol direct se fait avec un peu d’appréhension. C’est le début de tout mais pourtant rien n’est commencé et tant de choses peuvent se passer et vous miner pour le début des vacances, si vous ne savez pas prendre les choses avec philosophie. Malgré une expérience d’un vol avec escale en Corée du Sud en 2011, qui ne m’avait pas laissé un bon souvenir, je ferai cette fois encore une escale, mais plus proche, en Allemagne. En effet, atterrir en Corée du sud après avoir fait 90% du voyage (environ 10h30) quasiment sans dormir et devoir se poser, attendre un peu dans un aéroport pour reprendre un avion, ajouté au stress des bagages lors de la correspondance (que j’avais loupé cette fois sans conséquences heureusement), fait que le trajet devient fastidieux. Cette fois le mini voyage jusqu’en Allemagne se rapproche plus d’une formalité avant le véritable vol.

La particularité que j’ai remarquée en scrutant les sites web à la recherche de ce précieux voyage m’a interloqué sur les pratiques des compagnies aériennes, véritablement obscures. On parle régulièrement du fait que les sites suivent votre historique de recherche de réservation afin d’en faire augmenter le tarif jour après jour pour que vous vous décidiez rapidement. Je l’ai légèrement ressenti mais pas abusivement, ni même en mettant en doute que cela se base sur mes recherches plus que sur le temps qui passe. Au départ, je recherchais un vol Paris-Osaka Kansai, aller simple vers le 20 Mars. Les prix variant de 500€ sur les compagnies peu engageantes que sont Aeroflot, Turkish Airlines, China Airlines ou les compagnies agressives comme celles du golfe : Emirates ou Qatar Airways. Les autres se situant entre 850 et 1500€, chose inenvisageable. Puis, j’ai repéré quelques tarifs spéciaux aux alentours des 610 € sur des comparateurs comme Expedia qui concernaient la période début Mars sur des vols aller-retour par les compagnies d’Europe du nord telles que Finnair, SAS ou même KLM. Je note, je réfléchis.

Cela est évident, partir début Mars est peu intéressant touristiquement au Japon : les voyages étant dans une grande majorité des séjours de 2 à 3 semaines, le retour se ferait ainsi fin Mars. Pas malin sachant que tout début Avril, c’est le o-hanami où la floraison rose et blanche des cerisiers, paysage typique du pays qu’il serait bête de manquer à 4-5 jours près. Ainsi les vols de début Mars sont relativement peu remplis, et les promotions sont de mises.

Mais le comble étant que, incompréhension majeure et véridique, un aller-retour avec escale Paris-Helsinki-Tokyo chez Finnair avec retour 15 jours plus tard était proposé à 650€, le voyage ce même jour sur le même vol, donc même heure, même appareil en aller simple se trouvait à 1225€. Cherchez l’erreur.

Ci-dessous la preuve avec une recherche effectué récemment :
comparatif vols

Vous l’aurez bien compris les allers-retours sont bradés, les allers simples sont sur-tarifés car, je pense, plutôt à destination des business-men passant ces factures en frais de déplacement professionnels auprès de leur entreprise !

J’ai donc opté pour un aller-retour, où je n’utiliserais pas le vol retour (!) qui je le rappelle sera le 14-03-2014 depuis Paris Charles de Gaulle, pour une arrivée à Tokyo Narita le 15-03-2014.

8 commentaires:

Unknown a dit…

Wahoo c'est incroyable!
Dommage qu'il y ai ton nom sur le billet d'avion, tu aurais pu revendre la place!

fulo a dit…

C'est certain. J'aurais pu mais il faut choisir une place catégorie supérieure donc plus chère...
C'est le serpent qui se mord la queue.

Unknown a dit…

Coucou mon frero,
j'ai lu tout ton blog.. effectivement tu te dévoile.. un peu..sur ce merveilleux et surprenant pays du bout du monde.

ok, la date est entourée dans mon agenda pour ton départ...allez bises

fulo a dit…

Merci pour ce commentaire, ça fait plaisir. J'espère que ce blog permettra à ceux qui le lisent, entre autres choses, de moins ressentir le fait que je serais très loin.

Sylvie a dit…

Suis ravie pour toi, et ça tombe bien surtout. Je crois que je j'irai visiter ton blog souvent histoire de voyager à distance. Je t'épate n'est ce pas ? moi si réfractaire aux blogs etc..et oui je me modernise.
Ai vu tes photos mais ce n'est pas si glauque j'imaginais pire.
A très bientôt, bizzz

fulo a dit…

Merci Sylvie ;)
ça me fait plaisir que tu sois venue publier un commentaire.

Kame Pawa a dit…

En fait , la raison pour laquelle l'allée seul est toujours plus cher que l'AR c'est parce que :

- si tu prends seulement l'allée, au retour ta place est vide donc si tu ne payais que la moitié de l'AR, ils perdraient de l'argent et ramèneraient un avion vide.
Alors que si tu achètes l'AR, ils sont surs de rentabiliser l'avion.

Bien sûr, il y a des gens qui vont prendre la place que tu n'as pas prise (enfin ça dépend des vols), mais cela n'est pas suffisant donc ils préfèrent vendre l'AR moins cher que l'AS et être sur de remplir l'avion. un avion plein est plus rentable en terme de frais et bénéfice qu'un avion à moitié vide.

Voili voilou pour la petite explication

fulo a dit…

Alors, je suis partiellement d'accord avec ce que tu dis. Mais majoritairement je ne comprend toujours pas.
Je n'ai jamais espéré qu'un aller simple soit la moitié du prix d'un aller retour. Ce n'est pas tenable étant donné des frais fixes que sont les taxes d'aéroport ou autres et le manque d'assurance de rentabiliser des vols.
Mais par contre, le fait que comme dans mon exemple, l'aller simple soit 1.5 fois plus cher que l'aller-retour me laisseront toujours coi.
Car il n'y a pas de raison logique à cela.