Maintenant que mes démarches d’expatriation temporaire ont été murement réfléchies, entamées et se concrétisent réellement, les proches et amis commencent à s’interroger ce sur quoi mes journées et ma vie seront faites lorsque je serais 24h/24, 7j/7 pendant 365 jours à l’autre bout du monde.
Il est vrai que l’on peut se poser la question, c’est légitime et que je dois avoir un semblant de réponse sur les activités que je vais entreprendre. La première d’entre elles est évidente : du tourisme ! Déjà parce que c’est le but premier du visa (voir article précédent) et qu’il y a des endroits de ce merveilleux pays que je n’ai pas vu de mes propres yeux. Voir les différentes saisons s’enchaîner et naviguer dans toute cette culture orientale autour de moi me fait trépigner d’impatience, en effet j’ai déjà fait 4 voyages au Japon sans jamais avoir vu l’hiver ou le printemps et ça c’est un grave manquement.
Deuxième activité : des cours de langue. Je me débrouille déjà un peu en japonais, car je l’ai étudié à Paris, ou à Tokyo même (!), mais pour s’intégrer un maximum aux autochtones et échanger, arriver dans une certaine mesure à maitriser la langue me parait un point indispensable. Et je prévois que cela va m’occuper 20h/semaine, toutes les matinées pendant deux périodes de 3 mois. C’est-à-dire 25% du séjour entier, sans comptabiliser l’investissement des révisions hors-cours !
Troisième : Le divertissement de la très renommée pop culture, du moins chez certaines catégories de personnes. J’espère que les sorties festives seront abondantes pour pouvoir profiter agréablement des karaoke, game center, parcs d’attraction, ou curiosités locales et toute la joie quotidienne et le partage que sait communiquer la jeunesse nippone lors des « party ». Sans oublier les concerts. Ceci est un point non-négligeable de mon intérêt pour le Japon, je suis fan de J-Pop, le 2eme marché de la musique dans le monde, (après la pop américaine, of course) faut-il le rappeler ? Assister sur place à des concerts d’artistes renommés là-bas et qui refusent de s’exporter me fait très envie, la contrainte étant le prix de ce marché musical plus élevé que nos standards européens.
Et du travail en quatrième point ? C’est le gros doute de savoir si je vais bosser pendant cette année. Ce sera intéressant d’expérimenter le monde professionnel pour agrémenter le CV, en tous cas par le biais d’un job temporaire (baito, comme on dit en japonais) pour éviter que cela en devienne une contrainte : caissier, distributeur de prospectus, faire-valoir français original et authentique…
Voilà en quelques points ce qui va animer mon séjour, de fort belle manière, je l’espère.
2 commentaires:
Yeah enfin t'es décidé ! Bon j’espère que tu m'inviteras chez toi ! Enfin si je peut déjà financièrement ! xDDD
Allez bon voyage et bon courage dans ce pays qui déchire tout ! =D
Si tu passes dans le coin quand j'y serai, on pourra se voir. Pour venir chez moi, on verra déjà comme ça se présentera.
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