19 mars 2014

Kagurazaka, quartier français à Tokyo

Avant de retourner sur Tokyo pour ce voyage, j’ai fait quelques légères recherches pour savoir ce que j’allais aller voir. Il y a les importants quartiers touristiques que j’ai déjà visité entre 3 et 8 fois pour certains, alors je les connais à peu près et je n’ai pas grand-chose de nouveau à y faire. Ainsi j’ai ciblé cette fois un petit quartier dont on dit qu’il est le quartier français, et comme il se trouve à seulement 3 km de mon lieu d’habitation, c’est idéal pour aller y faire un tour sans dépenser un maximum d’argent en transport.

La zone française s’articule principalement autour de la rue nommée Kagurazaka-dori (神楽坂), qui va de la station de métro Kagurazaka à la gare de train de Iidabashi. Une rue, pas très grande, mais fort sympathique à traverser et qui est en pente par endroit. La remonter est plus ardu.
IMG_2297 IMG_2236

Mais alors pourquoi dit-on que c’est un quartier français ? C’est comme j’imagine dans plusieurs villes du monde, car il y non loin de là le lycée Français de Tokyo, dirigé par le ministère de l’Education Nationale Français ; mais je ne le savais pas donc je ne suis pas passé devant. Par extension, il doit y avoir quelques familles d’origine française qui doivent y habiter ou y passer régulièrement. Je n’en ai pas croisé non plus.

J’ai donc vu tout de même quelques magasins de "type français" mais il faut le dire vite. En fait, des magasins qui proposent ce que les japonais aiment de la France, donc principalement de la nourriture un peu raffinée, et potentiellement chère. Il y a aussi plusieurs bars ou cafés aux noms franchouillards, qui proposent voire se spécialisent en vins, les japonais qui aiment notre pays apprécient de boire un petit coup de jus de raisin alcoolisé, trinquer en soirée et rêver de Paris en même temps.
Il y a aussi un magasin "Y : Igrek Paris" qui regroupe quelques produits cosmétiques d’origine française ou la librairie "Omeisha" qui propose de nombreux livres en Français ou sur le thème de notre pays, des DVD également et importe même de la presse française : Marie-Claire et consorts. A noter que j'ai pu entendre de l'accordéon par les hauts-parleurs publics de la rue.
IMG_2302 IMG_2237 IMG_2249 IMG_2250 IMG_2252

Enfin, pour jouer les gourmets avec la nourriture de notre pays, rien de mieux que des boulangeries, comme Paul qui y est présent, ou des pâtisseries qui se veulent un peu classieuses, à emporter ou à consommer sur place, style salon de thé.
J’inaugure ainsi une petite rubrique de mon blog qui s’intitulera j’ai testé pour vous et cette fois j’ai gouté aux desserts de la pâtisserie/salon de thé "Bon Rivière" en français dans le texte, fautes comprises. L’intérieur est coquet et renvoie l’imaginaire de la France des Japonais où principalement des femmes peuvent siroter une boisson chaude, expresso, cappuccino, thé Darjeeling, thé Oolong… avec un dessert typique ou une part de gâteau sucré. J’ai choisi un café au lait avec un chou à la crème et un savarin (tout écrit en japonais) que je commande au comptoir puis indique que je voudrais le consommer sur une table du salon où je vais m’asseoir. Plus de 5 minutes après, je ne sais pas pourquoi car c’était la seule commande à préparer et les desserts étaient juste sous la vitrine, voilà ma collation.
IMG_2307 IMG_2309 IMG_2310 IMG_2312

Honnêtement, c’était très bon et très agréable, mais je n’en doutais pas. Manger un chou à la crème avec classe en ne disposant que d’une petite fourchette, c’est compliqué ; le chou est un peu sec et la crème fait glisser le dessert, alors j’y ai mis les doigts discrètement. Le savarin, excellent, je ne savais pas que ça ressemblait à s’y méprendre à un baba au rhum. Tout ceci m’a tout de même couté 1220 yens, près de 9 euros dont 500 pour le café au lait.
J’ai discuté un peu avec la serveuse et "le chef" qui ont dû mentionner le lycée Français sans que je le comprenne sur le coup. Une autre cliente arrivant, je n’ai pas eu le temps de leur parler du nom de leur boutique mais c’est plus drôle comme ça, n’est-ce pas ?

2 commentaires:

Cécile a dit…

Il n'y avit pas de flan, je crois que t'y été plus adepte....bye

fulo a dit…

Non, il n'y avait que 4-5 pâtisseries traditionnelles, les autres étaient des parts de gâteaux plus ou moins originaux.
J'ai mis un peu de temps à déchiffrer le mot Savarin déjà, alors quand j'ai réussi à le lire, je l'ai choisi. Je ne suis pas déçu.